Merci pour vos messages de soutien !

Depuis l’annonce de la possibilité d’une expulsion de la Zad du Carnet, vous êtes nombreux·ses à nous avoir contacté·es pour nous exprimer votre soutien. On vous met quelques extraits.

Courage à vous ! Ne lâchez rien ! […] Bises de Brocéliande

Je vous souhaite on courage et merci pour votre lutte.

Pleins de bises et de confettis !

Nous comptons vous rejoindre ce week-end ou la semaine pour défendre la ZAD. Bon courage !

On va revenir vous faire des galettes pour le midi. A bientôt

A très bientôt, j’ai très hâte de tous-tes vous revoir!

Je peux fournir 1 ou 2 stères de bois sec pour vous soutenir.

Bon courage avec le froid qui guette.

Je vous soutiens dans l’esprit de protection de cette zone riche en biodiversité.

À défaut de pouvoir être parmi vous ! On vous soutient de loin, de la Roya ! Force aux enfants sauvages du Carnet ! 

Bon courage et merci beaucoup <3

Force et rage à vous!

Une banderole apercue dans le Jura

Et à côté de tout ces messages, de nombreuses personnes sont passées donner des coups de main, apporter du matériel. Merci encore !

Créons des collectifs de soutien à la ZAD du Carnet partout !

Le Carnet kézako ?

Depuis le 31 Août 2020 la ZAD du Carnet s’est implantée sur l’estuaire de la Loire pour défendre une zone naturelle menacée de bétonnisation. Le Grand Port de Saint Nazaire prévoit l’industrialisation d’une centaine d’hectares débordants de biodiversité, 116 espèces protégées y trouvent refuge. Les travaux auraient dû commencer début septembre, ils ont été stoppé par l’implantation de la ZAD. Désormais les travaux sont reportés d’un an. La lutte porte ses fruits. Malheureusement les élus locaux ne voient pas les choses de la même manière, après avoir fait pression sur la préfecture ils ont obtenu gain de cause : la ZAD est maintenant expulsable. Une fois les cabanes détruites, le système capitaliste reprendra immédiatement son cours mortifère ici au Carnet : les premiers travaux de destruction des habitats naturels pouvant être menés dès aujourd’hui. Face à ça les habitant·es du Carnet ne peuvent rester seul·es.

C’est quoi un collectif de soutien ?

Des personnes loin ou pas loin, de nulle part et de partout, déjà réunis en collectif pour d’autres causes ou non, qui ont envie d’apporter leur soutien à la Zad du Carnet. Un collectif c’est aussi des ami·es qui se rassemblent, de nouvelles organisations peuvent fleurir !

Pourquoi un collectif de soutien ?

Parce que c’est super encourageant, parce que ça procure de la joie, renforce le courage des habitant·es, fait grandir notre puissance collective. Parce qu’une lutte locale a besoin de contacts extérieurs pour ne pas se renfermer sur elle-même : le collectif de soutien élargit notre mobilisation et sa visibilité.

Face au traitement médiatique dominant qui nous instrumentalise, utilisons nos interdépendances, nos liens afin de créer des chemins de traverses pour diffuser une information que l’on vit.

En cas d’expulsion les collectifs pourront organiser des actions partout là où ils sont pour disperser les forces de la répression, après expulsion ils pourront continuer à faire vivre la lutte sous diverses formes. En dehors de ces temps les collectifs peuvent faire de multiples choses et prendre part à la vie de la ZAD (voir liste ci-dessous).

En ces temps de gestion autoritaire de la crise sanitaire restons déter, il y a toujours des choses à inventer collectivement ! Une fois rassemblé-es en collectif n’hésitez pas à nous faire signe pour se mettre en lien et en contact avec les autres collectifs.

Comment nous soutenir ? Liste non exhaustive d’idées :

INFORMATION

s’informer c’est déjà résister

relayer les informations, diffuser, c’est participer à la culture de résistance

VISIBILISER

faire des banderoles

coller des affiches

en parler autour de toi

distribuer des tracts

ORGANISER

des manifestions ou diverses événements

des covoiturages

des soirées de soutien

LIENS

envoyer des lettres d’amour, dessins, recettes de cuisine, tracts divers… à notre adresse :
La Zad du Carnet
Lieu-dit La guitoune 44320 Frossay
site internet : zadducarnet.org
adresse mail : zadducarnet@riseup.net

Vous pouvez trouver des tracts sur la page boîte à outils de notre site. La brochure Arguments contre le projet industriel du Carnet est très complète.

VENIR NOUS RENCONTRER

Le 6 et 7 mars est organisé un week-end anti-carcéral à la ZAD du Carnet ! Durant ce week-end une manifestation de soutien à la ZAD aura lieu : le Carnazad ! Venez déguisé·es, coloré·es, et rempli·es d’énergie ! (RDV au jardin étoilé à 14h, Paimboeuf) Nous pourrons profiter de l’occasion pour discuter de potentiel création de collectifs de soutien.

Nous ne laisserons pas entrer les experts du grand port sur la ZAD !

Le grand port de Nantes-Saint Nazaire est l’un des acteurs principaux du projet de parc éco-technologique sur l’île du Carnet. Il est question de bétonner 110 hA. Notre occupation depuis début septembre a permis de remettre en cause ce projet absurde et destructeur. Non seulement, le Carnet est un des derniers espaces migratoires de l’Estuaire, mais surtout les travaux prévus, qui nécessiteraient le dragage de la Loire seraient catastrophiques pour l’environnement, sans parler des matériaux dangereux présents dans les sédiments qui risqueraient d’être libérés. Nous avons énuméré à plusieurs reprises tous ces arguments, voir par exemple [1].


La direction du port ne s’étant même pas donnée la peine de préciser ce que voulait dire «éco-technologique» autrement qu’à l’aide de mots vagues et fourre-tout, ni de préciser qui seraient les promoteurs industriels, un moratoire d’un an a été décrété en novembre dernier, suite à un rapport défavorable du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel de la région des Pays de la Loire [2]. Ceci nous laisse un peu de temps pour respirer avant le début éventuel des travaux.


Suite à cela, le grand port veut maintenant verdir son projet et le rendre plus «acceptable» auprès de l’opinion publique. Il veut envoyer des experts scientifiques sur place, pour effectuer diverses études, notamment des relevés sur la faune et la flore protégées. Disons-le simplement : nous ne leur faisons pas confiance et nous ne les laisserons pas entrer. Comment croire à l’impartialité d’une équipe scientifique choisie par le grand port ou par l’État ? D’autant plus que les exemples où les risques environnementaux liés à des méga-projets industriels ont été minimisés ne manquent pas ! [3]


Allons même plus loin, quel·le·s que soient les expert·e·s choisi·e·s, nous ne les laisserons pas entrer si elles ou ils représentent l’institution scientifique. Cette institution a depuis longtemps comme unique motif d’existence la légitimation de la société industrielle capitaliste [4]. En fait, si les experts ont souvent tendance à sous-estimer les risques des grands projets inutiles, il s’agit d’un problème systémique avant tout. Ce n’est pas la «faute à pas de chance» d’être tombé sur les mauvais experts. Par ailleurs, le simple fait d’avoir affaire à une institution scientifique hiérarchique qui, en créant un discours scientifique «légitime», dépossède tout un chacun de la possibilité de s’exprimer sur le monde qui l’entoure pose des problèmes à certain·e·s d’entre nous. Il y a mille et une raisons de s’opposer au projet du grand port et toutes ces raisons n’entrent pas dans la grille de lecture des universitaires et des ingénieureuses censé·e·s nous expliquer pourquoi le projet est bon ou mauvais.


Attention, en disant cela, nous ne rejetons pas les outils scientifiques en soi, qui nous permettraient de mieux appréhender les enjeux de ce projet et de mieux comprendre le lieu que l’on occupe et que l’on habite. Nous sommes conscient·e·s que des contre-expertises indépendantes ont permis parfois de s’opposer victorieusement aux industriels [5].. Et au delà du fait d’avoir gain de cause ou pas, nous sommes convaincu·e·s que la science, si elle n’est pas utilisée comme argument d’autorité, peut permettre à tou·te·s de s’enrichir. Nous avons d’ailleurs publié un appel aux naturalistes à venir sur la ZAD pour effectuer les relevés à la place du grand port [6]. Cependant, il est important de préciser qu’elles et ils seront les bienvenu·e·s à condition de se débarrasser de leur position dominante en tant qu’expert scientifique. En particulier, il ne s’agira pas de venir faire des relevés sans discuter avec nous des méthodes utilisées et des objectifs visés, mais bien de faire en sorte dans la mesure du possible que tou·te·s les habitant·e·s de la ZAD qui le veulent puissent s’approprier les connaissances déployées.

[1] https://zadducarnet.org/index.php/2021/01/27/arguments-projet-industriel-du-carnet/
[2] https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-36434-avis-csrpn.pdf
[3] À propos du projet de centre d’enfouissement des déchets nucléiares, voir par exemple https://zadducarnet.org/index.php/2021/01/15/landra-doit-revoir-sa-copie-suite-a-un-avis-explosif-de-lautorite-environnementale/
[4] Il y aurait tant à dire sur ce sujet. Commençons par rappeler que la collusion entre l’institution scientifique et le monde industriel existe, en témoigne le fait que la grande majorité des financements de la recherche scientifique est pourvue par divers lobbys industriels, notamment l’armement et le nucléaire. Ces lobbys induisent un biais énorme dans les champs de recherche explorés. Ceci ne concerne pas seulement les sciences dites dures, mais aussi les sciences sociales, voir par exemple l’articleQue faire des interventions militaires dans le champ académique Réflexions sur la nécessaire distinction entre expertise et savoir scientifique  par Thibaud Boncourt, Marielle Debos, Mathias Delori, Benoît Pelopidas, Christophe Wasinski publié dans 20 & 21. Revue d’histoire 2020/1 (N° 145), pages 135 – 150. En réalité, ce biais structurel n’est pas une coïncidence de notre époque et il faut comprendre que ces alliances actuelles sont logiques et que l’institution scientifique telle qu’elle est construite est quasiment conçue pour servir l’industrie, voir le livre Un futur sans avenir, pourquoi il ne faut pas sauver la recherche scientifique écrit par le Groupe Oblomoff, publié aux éditions L’Échappée.
[5] À nouveau, à propos du centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure l’article ci-dessus [3] est un bon exemple.
[6] https://zadducarnet.org/index.php/2021/02/08/appel-aux-naturalistes-en-lutte-militants/

CARNA’ZAD à Paimboeuf

V’la bientôt le printemps !!!

CARNA’ZAD À PAIMBOEUF
Samedi 6 mars – 14h au Jardin Étoilé

Ça va swinguer, ça va chanter, ça va guincher!
Pour le carnet libre et sauvage
Pour stopper les projets destructeurs

Stop à la grisaille du béton
Stop au carnage au carnet
Sauvons les zones humides, sauvons la faune et la flore
Venez manifester votre opposition aux crimes écocidaires
Venez tous soutenir la ZAD,
L’ultime rempart contre la voracité des élus et du Grand Port
Non à son expulsion
Assez de greenwashing, assez de mensonges.

Avec vous, tous ensemble, nous sommes la Loire qui se défend !

On est menacé d’expulsion depuis début février, mais on est toujours là déters comme jaja*.

Depuis 6 mois on protège et défend cette cette île attachante dans toute notre diversité et…ON VEUT FÊTER ÇA !

On a connu l’été, l’automne, l’hiver et on a hâte du printemps.

Notre installation a déjà remis en cause la pertinence du projet et fait reculer le grand port, autrefois négrier, aujourd’hui libéral mais toujours colonial.

Elle a permis à des personnes d’horizons différents de se rencontrer, de partager des modes de vie collectifs, de s’entêter à chercher à tâtons des façons de s’épanouir pleinement. Mais dans notre entêtement a chercher à tâtons, c’est étonnant, nous n’avons pas encore fait de manifestations.

Mais la sève remonte et un bourgeon de manif apparaît. On raconte qu’il fleurira le 6 mars prochain.

Venez colorer ses pétales au CARNAZAD !

Ramène tes caissons, ton déguisement, ton masque et si t’habites loin: prends ta tente et rejoins la résistance !

* Déterminé·e·s comme jamais

Manifestation contre une ferme usine à Saint-Gildas-des-bois (44) – Samedi 27 février

Nos copaines de l’autre côté de la Loire se battent contre un nouveau projet pourri de ferme usine, rejoignez les !


Une exploitation agricole de la commune a déposé un dossier en Préfecture pour augmenter son troupeau de 1500 porcins à 3000.

UN COLLECTIF DE CITOYENS S’OPPOSE A CE PROJET dont les nuisances sont multiples.
– Maltraitance animale
– Hausse du trafic routier
– Epandage intensif de fumier (750 tonnes) et lisier (3900m3) sur
400 ha
– Risque de pollution des cours d’eau
– Risque lié aux algues vertes
– Impact sur l’environnement et notre santé

COCHONS CONFINES = VIRUS LIBERES

A l’heure où l’on parle du monde de « demain » et d’un changement de société indispensable pour une agriculture plus saine et plus respectueuse, ce projet est une aberration.

REJOIGNEZ-NOUS NOMBREUX
SAMEDI 27 FEVRIER A 14H DEVANT LA MAIRIE DE ST GILDAS DES BOIS

Nous souhaitons manifester notre désaccord de façon conviviale et festive.

Des mensonges de la justice pour justifier l’expulsion de la ZAD

Une ordonnance a été émise par le tribunal de Saint-Nazaire le 12 février 2021 ordonnant l’expulsion de la route départementale D177.

L’ordonnance d’expulsion est justifiée par le fait que l’on bloque le passage des riverains

L’argument principal sur lequel repose cette ordonnance est que « par l’occupation illégale qui en est faite, la route départementale 177 est rendue impropre à son usage de desserte (hameaux situés à proximité immédiate, liaison entre les communes de Frossay et Paimboeuf, deux circuits de ramassage scolaire : car n°74 pour l’école publique de Saint-Viaud et car n°73 pour le collège de Paimboeuf) et présente un risque avéré tant pour la sécurité des riverains et des usagers ».

C’est faux !

Nous bloquons un accès qui était déjà bloqué par un portail. Nous n’entravons pas le passage des riverains ou des cars scolaires.

Nous occupons la portion de la RD177 qui est indiquée sur ce plan. Cette portion est en amont du portail du Grand Port de Nantes Saint-Nazaire qui bloquait déjà l’accès à l’île du Carnet.

Nous n’avons jamais bloqué l’intersection précédente. Quelques chicanes ont été installées sur la portion précédente afin d’éviter l’arrivée de véhicules à toute vitesse, mais elles ne bloquent en aucun cas le passage. Les riverains ont et continuent d’emprunter cette route quotidiennement.

Les cars de ramassage scolaire également ont toujours et continuent d’emprunter cette route quotidiennement. Un jour, une chicane a été agrandie, rendant plus difficile le passage d’un car de ramassage. Le passage a été rétabli dans les 15 minutes suivantes.

Notre objectif est de préserver le site du Carnet. Pour ce faire, nous bloquons l’entrée de l’île, mais nous n’avons pas besoin de bloquer le croisement complet. Nous n’entravons donc aucunement le passage pour les riverains et les cars scolaires. L’argument sur lequel repose cette ordonnance est totalement fallacieux.


Nous en profitons pour signifier que la justice n’est pas la première à mentir pour protéger des intérêts politiques et médiatiques. Le collectif Stop Carnet a récemment publié un article rescencent les mensonges parus récemment dans la presse concernant la zad.

Situation juridique de la ZAD (pour faire le point légal lié aux expulsions)

mis à jour le 18/02/21

La ZAD du Carnet s’est implantée le 31 août sur l’ancienne île du Carnet.
Elle se trouve jurdiquement sur deux type de propriétés :

  • en rouge : les terrains qui appartiennent au Grand Port de Saint Nazaire et/ou à l’État et gérées par le Grand Port de Nantes Saint-Nazaire
  • en jaune : la D177 appartenant au département
Carte schématique de la zone

Trois affaires sont en cours actuellement pour demander l’expulsion de la ZAD :

  • la première est une procédure lancée par les maires de Frossay et Saint-Viaud (les deux communes sur lesquelles est implantée la ZAD) ainsi que par le gérant de la société les Portes de l’Atlantique (le port à sec qui se trouve juste à côté de la ZAD). Les maires ont demandé au préfet d’évacuer la zone en septembre. Devant l’absence de réponse de l’État, ils ont lancé une procédure en référé au tribunal administratif de Nantes pour demander à l’État d’intervenir. L’audience a eu lieu le 4 février 2021. Le rendu de l’audience devait être rendu sous 10 jours. Contactée le 16 février pour avoir des nouvelles, la greffière du tribunal des référés nous a indiqué que « pour des raisons personnelles, le magistrat s’occupant de l’affaire n’est pas présent actuellement et que le rendu ne sera pas donné avant la semaine prochaine ».
  • la seconde procédure est celle lancée par le Grand Port de Saint-Nazaire. Il a demandé un constat d’huissier sur l’occupation du site qui a été faite le 23 janvier 2021.
    Un huissier est venu aux deux entrées de la zone le 10 février pour délivrer une ordonnance du tribunal judiciaire de Saint-Nazaire qui ordonne l’expulsion des occupants des parcelles appartenant ou gérées par le grand port (les parcelles de l’île du Carnet)
  • la troisième procédure est lancée par le département pour l’évacuation de la route départementale. Le constat d’huissier a été fait le 10 février 2021. Aujourd’hui, le 16 février 2021, un huissier est venu à l’entrée principale de la ZAD accompagné d’une quarantaine de gendarmes mobiles pour remettre l’ordonnance d’évacuation de la route départementale D177.

Pour conclure, depuis le 10 février les terrains appartenant au Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire sont expulsables et depuis aujourd’hui 16 février l’intégralité de la zone est expulsable.

Informations utiles pour défendre la Zad face à l’expulsion

1. Où se trouve la zone, comment venir

Vous pouvez venir en bus, en vélo depuis Nantes ou Saint-Nazaire ainsi qu’en voiture. Les informations complètes pour ces différents moyens de transport se trouvent sur la page Comment venir de notre site Internet.

Il y a possibilité de trouver des covoiturages pour la Zad du Carnet depuis Nantes ou Saint-Nazaire.

Depuis Nantes, des départs réguliers de covoiturage vers la Zad du Carnet partent de la maison du peuple de Nantes (17 rue du Chapeau Rouge 44000 Nantes en face du parking Graslin). Si vous ne trouvez pas de place pour vous rendre à la Zad, il est possible de dormir sur place à la maison du peuple (prévenez à l’avance pour la présence de chiens).

2. Que ramener ?

Vous pouvez ramener par exemple :

  • de la nourriture à partager (même si l’on en a actuellement suffisamment sur place),
  • de quoi être autonome en couchage (si cela n’est pas possible, il y a de la place dans des dortoirs collectifs de la zone),
  • des matériaux de construction et des outils pour renforcer les barricades,
  • du matériel médical,
  • des bottes, frontales et masques,
  • des vêtements et chaussures supplémentaires,
  • ce qui vous semblerait utile à avoir sur vous le jour d’une expulsion en plusieurs exemplaires si vous voulez partager avec d’autres personnes,
  • des ami.es pour ramener plus de monde !

Pour plus d’idées, vous pouvez consulter notre liste de besoins.

3. Conseils juridiques

Avant de venir

  • vérifiez le contenu de vos poches (un couteau peut être considéré comme une arme) et de votre téléphone (photos, conversations, mails, historiques GPS),
  • si vous ne pensez ne pas en avoir l’utilité, ne prenez pas votre téléphone personnel,
  • réfléchissez si vous avez envie d’avoir vos papiers d’identité sur vous ou pas,
  • apprenez par coeur le numéro d’un.e proche qui a accès à des papiers vous concernant qui pourraient servir de garanties de représentation (carte d’identité, attestation d’hébergement, contrat de travail, attestation pôle emploi, RSA, etc.). Prévenez ce proche et demandez lui d’appeler le numéro suivant (07 58 76 62 18) s’iel apprend que vous êtes en garde à vue.
  • apprenez par coeur le numéro à appeler si vous êtes témoin d’une interpellation : 07 58 76 62 18
  • apprenez par coeur le nom d’avocats travaillant avec la legal team du Carnet : Marteret au barreau de Saint-Naire, Vallee au barreau de Nantes.
  • préparez vous un sac pour le jour J (vêtements, eau, nourriture, etc.),
  • regardez une carte de la zone ainsi que de ses environs pour préparer votre arrivée.

Sur place

  • si vous arrivez seul.e sur place, cherchez un.e binôme pour vous organiser ensemble,
  • repérez les lieux une fois sur place,
  • ne paniquez pas quand vous voyez les gendarmes,
  • si vous êtes témoin d’une interpellation, appelez le numéro 07 58 76 62 18 et donnez la description physique de la personne interpellée ainsi que l’heure de l’interpellation.

Pour aller plus loin,

  • venez vous organiser sur place en amont afin de rencontrer les gens et vous familiariser avec le lieu et choisir ce que vous ferez en cas d’expulsion,
  • consultez la brochure prêt.es à défendre la Zad écrite à propos d’une expulsion de la Zad de Notre-Dame-des-Landes avec plein de conseils valides aussi dans le cas de l’expulsion de la Zad du Carnet,
  • consultez les informations juridiques de notre legal team.

4. Comment nous aider sur place

Cette liste n’est présente qu’à titre d’exemples. Vous trouverez plein d’autres idées en venant sur place et en observant ce qui semble manquer. Vous pouvez aussi demander aux personnes sur place les priorités actuelles.

  • Faire des vigies,
  • Faire la cuisine,
  • Renforcer les barricades,
  • Prendre des initiatives et proposer de relayer des personnes.

5. Comment nous aider à distance

Cette liste n’est présente qu’à titre d’exemples. Toute initiative est bonne à prendre.

  • Vous tenir informé.es sur ce qu’il se passe à la Zad du Carnet par exemple
    1. en consultant notre site Web ou
    2. en rejoignant un fil info Signal pour recevoir les infos urgentes par message : envoyez « hello » au numéro à partir de l’application mobile Signal : + 1 25 12 92 15 43 ou
  • Relayer notre communication afin qu’un maximum de personnes soient prêtes à nous soutenir et au courant de l’expulsion prochaine de la Zad du Carnet.
  • organiser des manifs, événements de soutien et action diverses près de chez vous. Si vous en avez près de chez vous, vous pouvez vous mettre en lien avec les groupes de soutien locaux.
  • Organiser des covoiturages vers la Zad du Carnet depuis là où vous êtes

6. Que faire le jour de l’expulsion

Nous ne pouvons pas vous donner de conseils précis sur le site. C’est à vous de choisir ce que vous souhaitez faire pour défendre la Zad du Carnet. Des personnes avec des tactiques variées sont présentes sur zone, vous devrier trouver facilement des personnes souhaitant lutter de la même manière que vous sur la Zad du Carnet.