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ZAD et violences patriarcales

Voilà une publication qui aurait dû sortir il y a environ une semaine ; l’expulsion de la ZAD ayant tout bousculé, nous avons décidé de la mettre tout de même sur le site même si le contexte de l’occupation sur zone n’est plus d’actualité.

Ce texte est l’expression des personnes MINT* présentes lors de sa conception. Le groupe est mouvant selon les jours, accueille régulièrement des nouvelleaux… nous avons donc essayé de concilier nos points de vue à un instant donné, ce texte en est le reflet et ne représente personne d’autre que nous-même.

Plusieurs agressions sexuelles ont eu lieu sur la ZAD depuis le début de la lutte. Cela a même commencé dès les premiers jours lors du festival du 29 et 30 août 2020. Parceque nous ne l’avons encore jamais évoqué sur le site du Carnet alors que visibiliser ces agressions au lieu d’en faire des tabous sont la première étape pour lutter contre, nous voulons en parler maintenant.

Nous vous invitons tout d’abord à prendre connaissance de ces deux témoignages que la ZAD a eu bien du mal à assumer et n’a donc pas jusqu’ici relayé. Attention, certains passages pourraient heurter la sensibilité de certain·e·s :

La manière dont la ZAD est médiatisée est très binaire, car la lutte est également médiatique et cela nous oppose naturellement à l’image diabolique présentée par les merdias conventionnels. Ainsi, pour nous défendre auprès de l’opinion public, nous avons pris l’habitude de ne mentionner presque que les aspects jouant en notre faveur. Cela pose un grave problème d’idéalisation de la ZAD pour celleux qui n’y ont jamais vécu. Alors nous voulons parler de la réalité pour ce qui est des violences sexuelles et patriarcales sur zone et c’est avec rage que nous vous avouons qu’il n’est pas possible de garantir la sécurité physique et psychologique de chacun·e. Les oppressions liées au genre sont même quotidiennes. Sexisme ordinaire, paternalisme, transphobie… Malgré nos efforts, la ZAD est loin d’être un lieu « safe »** et cela oblige les personnes oppressées à éviter certains lieux, certaines personnes, et même à s’auto-exclure de la zone. Comme partout en société, à la différence qu’à Babylone*** ce genre de problème est silencié.

Nous venons d’ailleurs toustes de cette société que nous rejetons, ce qui signifie que nous avons encore des mécanismes, des réflexes, qui ne sont pas encore déconstruits. Cela demande des années, une vie, des générations. La ZAD est par ailleurs un lieu où toutes les origines, les classes sociales, les horizons, sont brassés ; nos habitudes sont différentes, nos languages sont différents, nos fonctionnements sont différents. Notre quotidien est donc emprunt de bouscumements dans nos façons de faire et de penser, de débats, d’inconforts, de dominations, de violences, parceque nous nous confrontons les un·e·s aux autres.
Nous ne sommes pas parfait·e·s dans nos agissements, nous faisons de notre mieux pour nous adapter et inventer des solutions pour cohabiter.

Nous avons donc mis en place depuis plusieurs mois des espaces en non-mixité, espaces de paroles, d’actions et d’expressions, ainsi qu’un lieu de vie avec une cabane. Cela nous demande du temps et de l’énergie supplémentaire à ce que nous consacrons déjà à la ZAD de manière générale (tâches quotidiennes, constructions, réunions…). C’est épuisant et d’autant plus décourageant quand nous découvrons notre impuissance. Mais nous voulons que cela change.

De plus, certaines expériences nous ont mis face à des problèmes toujours plus complexes : comment gérer des agressions et des oppressions qui se superposent, s’entremêlent ? Comment visibiliser une oppression classiste justifiée par une oppression sexiste sans négliger cette dernière ? Certain·e·s de nos allié·e·s de lutte pour l’environnement sont également nos ennemi·e·s de lutte anti-patriarcale, comment gérer cette contradiction ? Comment faire pour accepter le rythme de déconstruction de chacun·e tout en cohabitant sainement ? Comment avoir les moyens de soutenir à notre échelle toutes les personnes qui auraient besoin d’une aide psychologique poussée ? Comment faire quand le mal-être de l’un·e de nous déborde sur les autres ? Comment s’écouter, se préserver, en posant ses limites dans cette lutte quotidienne indispensable mais nécessitant énormément d’énergie ?

Nous avons fait des erreurs et nous tenons à présenter nos excuses aux deux personnes à l’origine de ces témoignages mais aussi à toustes celleux qui ont souffert de notre manque d’écoute, de clairvoyance, de réactivité – bien que la responsabilité ne revienne pas uniquement à nous.
Concernant l’agresseur qui est toujours sur zone, l’histoire est tellement complexe que le dialogue entre zadistes est complètement saturé, beaucoup d’entre nous ont été surmené.e.s par les évènements et ne souhaitent plus avoir à y réfléchir pour l’instant afin de préserver leur santé. Nous ne comprenons pas nous-même tous les éléments qui ont pu mener à une telle impasse.
Le fait que certain.e.s d’entre nous, de la zad, de l’extérieur, des médias, ne fassent pas d’effort pour dépasser une version simpliste des faits et interprètent tout à leur manière ne fait qu’envenimer les choses.
Il va nous falloir du temps pour essayer de construire collectivement de quoi éviter que cette situation ne se reproduise.
Mais curieusement, nous avons le pressentiment que ce seront toujours les mêmes sur zone à se sentir concerné.e.s et à se préoccuper de la sécurité de chacun.e.

Nous faisons donc également appel à toustes celleux allié·e·s de la lutte contre le patriarcat, qui se sentent en capacité physique et psychologique de venir nous soutenir sur la ZAD. Nous avons besoin d’être en nombre pour ne pas être forcé·e·s de vivre sous la domination des mascu, nous avons besoin de montrer que la révolution sera féministe et inclusive ou ne sera pas.

Crève l’image de la ZAD, crève le patriarcat !

*Meufs, Intersexes, Non-binaires, Trans
**Où chacun·e peut se sentir en sécurité physique et psychologique, où les rapports de domination sont suffisamment déconstruits
***Référence symbolique utilisée pour désigner la société capitaliste

Risque d’expulsion dès cette nuit au Carnet!!

Risque d’expulsion dès cette nuit !!

De nouveaux signaux confirment les craintes. Des unités de gm seraient bien arrivées dans le coin et leur hiérarchie se retrouvait à nantes cette après midi.

Préparez vous à venir en soutien dès que vous le pouvez, ce soir ou dès demain matin aux aurore soutenir les copaines, et dénoncer l’expulsion.
Pour venir en groupe sil y a expulsion, les soutiens peuvent se retrouver à la place de l’eglise de paimboeuf, celle frossay ou celle de st viaud et partir en groupe afin de ne pas etre seul et agir en groupe.

Cette expulsion risque detre un moment important pour bcp de celleux qui ont vecu sur zone pendant les 6 derniers mois. Elle interviendrait par ailleurs en pleine période de reproduction des grenouilles et crapauds de la zone, et en période de nidification de nombreux oiseaux de l’île.
L’Etat veut reprendre le controle de cette zone libre, mais la zad a bloqué les travaux, ouvert plein de reflexions et tissée plein de liens. Ce n’est pas en brulant nos cabanes qu’ils la détruiront. Soyons soudé.es, nombreux.ses, attentif.ves à chacun chacun.es quoi qu’il arrive pour défendre cette zone de vie libre et sauvage qui doit le rester.

Soyons un maximum à leur crier fort C’EST NOUS QU’ON VOUS EXPULSE, à leur lancer paillettes contre leurs pelleteuses, à défendre le Carnet jusqu’au bout, avec ses habitant.e.s humaines et non humaines! Plus nous serons nombreuses à les ralentir, plus nous leur coûteront cher et plus les ZADs pourront fleurir ici et ailleurs.

Nous sommes interlopes libres, sauvages, et révolté.es !
Nous sommes la loire qui se défend !

Risque d’expulsion imminent!

⚠️Alerte au Carnet⚠️

Plusieurs sources nous laissent à penser que l’expulsion est peut être pour cette semaine !!

Des infos nous sont parvenues de déplacements d’unités de gendarmerie mobile de départements voisins pour cette semaine au carnet qui nous font craindre une expulsion cette semaine sans en être totalement certain.es.

Evidemment si vous avez des infos plus précises et de sources sures, vous pouvez nous les communiquer sur le fil d’info signal (anonyme et chiffré) ou par email : zadducarnet@riseup.net

En attendant, n’hésitez pas à venir sur place rejoindre la résistance si vous en avez la possibilité, que ce soit en première ligne ou bien pour la logistique, la cuisine, apporter un peu de réconfort! Vous pouvez aussi organiser des rassemblements ou actions par chez vous !

Nous sommes la Loire qui se défend!

Pour rejoindre la zone, toutes les infos par ici : https://zadducarnet.org/index.php/venir-nous-rejoindre et nous recommandons d’être autonome au possible niveau matos (lunettes, masques, malox)

Fêtons le printemps le 21 mars à la ZAD du Carnet !

Confinement, couvre-feu, lois liberticide, renforcement autoritaire de l’État… Après une année bien morne nous pouvons sentir de partout le printemps arriver, et avec lui un vent vif de révolte et d’émancipation ! Viens fêter son arrivée le 21 mars à la ZAD du Carnet :

Détails des événements :

Dimanche 21/03 à partir de 10h30 : accueil, stand d’information, café/thé…

11H : répartition dans les différents chantiers : mezzanine, potager, barricades… (ramenez vos outils et vos plants/graines!)


Repas collectif : pizzas au four à bois et + (rapportez vos ingrédients préférés !)

16h : chorale (chants militant) ou balade sur la zone naturelle à la découverte de la faune/flore et de la lutte au Carnet !

Si tu comptes rester pour la soirée il y a de la place dans les sleepings collectifs pour y passer la nuit ! Sinon tu peux prendre ta tente !

JAM SESSION (tu peux ramener ton instrument)

VENIR C’EST BIEN, RESTER C’EST MIEUX ! Si tu souhaites rester pour plusieurs semaine tu es le/la bienvenue à la ZAD du Carnet ! Plus d’infos sur https://zadducarnet.org/index.php/venir-nous-rejoindre/

Ouin-ouin les élus ou comment les élus font ouin-ouin depuis 6 mois pour ne pas parler du projet du Carnet

Alors que nous sommes en crise sanitaire, sociale et économique depuis 1 an, que la précarité et les inégalités augmentent partout, que la pollution de l’air tue 40 000 personnes par an, que l’estuaire de la Loire souffre de 22% de taux de cancers en plus que la moyenne nationale, que les scientifiques nous alertent sur les conséquences désastreuses de l’artificialisation des sols et des zones humides, du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité : les élus locaux font ouin-ouin depuis 6 mois pour faire expulser la ZAD du Carnet.

Liste non exhaustive de ouin-ouin :

  • Lettre à Emmanuel Macron – Plainte devant le tribunal administratif
  • Manifestation illégale devant la préfecture pour faire expulser la ZAD et être reçus par le préfet alors que les ordonnances d’expulsion avaient déjà été transmises à la ZAD-
  • Plainte pour menaces de mort et injures pour un petit tag sarcastique « les élu.e.s brûleront » sur un panneau de signalisation et imputation des faits à la ZAD du Carnet alors que plusieurs centaines de personnes étaient présentes lors de la manifestation CARNA’ZAD et que ces tags sont des actes individuels
  • Demande de protection judiciaire (quel gaspillage d’argent public… c’est le Carnet qui a besoin de protection, pas les élus).
  • Déplacement de la présidente de Région (et également présidente du conseil de surveillance du grand port) Christelle Morançais à Saint-Viaud pour apporter son soutien aux maires

Rappelons que les 116 espèces protégées qui risquent d’être détruites par le projet de zone industrielle du Carnet soutenu par les élus ne sont, elles, pas mises sous protection judiciaire.

La ZAD du Carnet fait pourtant le travail que les élus ne font pas, à savoir :

  • faire l’éclairage médiatique sur le projet destructeur du Carnet, qui aurait été réalisé en catimini si la ZAD n’avait pas occupé le site
  • sensibiliser les riverain.e.s aux conséquences du projet
  • empêcher le projet de zone industrielle du Carnet de pouvoir se faire
  • empêcher la destruction de 116 espèces protégées, de 110 ha de zone naturelle dont 51 ha de zones humides- empêcher la circulation de 2000 véhicules légers et 550 poids lourds par jour supplémentaires autour de la zone
  • empêcher une coquille vide sans investisseur d’être construite en zone inondable
  • accueillir sans condition les personnes précaires, broyées ou exclues par le système que les élus perpétuent
  • proposer des alternatives politiques inclusives, de l’éducation populaire et des modes de vies plus résilients face aux enjeux écologiques

Alors pourquoi les élus font-ils autant ouin-ouin devant les tribunaux, auprès d’autres élus , dans les médias et auprès du préfet ?

Les ouin-ouin permanents des élus sont une stratégie politique.

Parce qu’ils aiment se plaindre sans prendre leurs responsabilités

  • Pour stigmatiser la zad et ses habitant.e.s et discréditer la lutte du Carnet
  • Pour ne pas parler du projet du Carnet, de l’illégalité du projet et de ses conséquences
  • Pour mettre en avant leur ego et leur besoin permanent d’autorité et de supériorité

Pas de projet de zone industrielle au Carnet = pas de ZAD.

Au lieu de perdre leur temps et énergie à faire ouin-ouin, les élus devraient les utiliser pour sensibiliser leurs administré.e.s au projet et organiser une consultation des principaux.ales concerné.e.s. : la population locale.

Les élus n’ont pas à imposer quelconque projet destructeur sans concertation.

Stop aux ouin-ouin, stop au projet du Carnet.

Lettre aux voisin·e·s de la ZAD du Carnet

La ZAD et ses habitant·e·s font ces dernières semaines l’objet d’une campagne de diffamation et désinformation mensongère, par les maires de Frossay et Saint-Viaud, le Département et le Port, que nous dénonçons.

Vous y êtes instrumentalisés dans les médias pour justifier une expulsion imminente de la ZAD par des élus qui n’ont que faire de vos conditions de vie lorsqu’il est question, au nom du « dynamisme économique », de vous imposer sans concertation ni information un projet industriel bien plus nuisible.

Malgré nos modes de vie différents, nous sommes particulièrement attentif·ve·s à limiter les nuisances sur notre environnement et notre voisinage (vous nous avez peut-être déjà croisé ces dernières semaines à ce sujet). Ce n’est pas contre vous que nous nous battons, nous sommes ici pour défendre l’île du Carnet contre un projet absurde et destructeur. Nous déplorons le climat de tension actuel qui gronde contre notre occupation et appelons à l’apaisement.

Alors que le territoire regorge de friches industrielles, au Carnet, on compte draguer la Loire, rejeter des quantités hors normes d’arsenic, détruire 116 espèces protégées, acheminer 500 000 m3 de remblais, bétonner 51 hectares de zones humides, pour aménager un parc dit “éco-technologique” régulièrement inondé dès 2030. Vous trouverez au verso une réponse de nos camarades de Stop Carnet concernant les divers mensonges en cours.

En se focalisant sur les nuisances des zadistes, les élus locaux détournentl’attention des fortes nuisances du projet qu’ils défendent (les centaines de camions journaliers prévus par le projet et la pollution accrue dans l’estuaire seront bien plus nuisibles que quelques zadistes) en total manque de transparence vis à vis de vous citoyen·e·s de leurs communes.

La lutte continue,

Nous sommes la Loire qui se défend !

Appel à soutien de la ZAD de la Colline

ÉVACUATION MI-MARS – LES JOURS DE LA ZAD SONT COMPTÉS !


Dans quelques semaines, la ZAD sera attaquée. Nous avons appris aujourd’hui que l’État et la Justice ont fait le choix de donner raison aux détendeurs de la propriété privée face au désastre écologique de LafargeHolcim. La police sera en droit de nous évacuer à partir du 16 mars. Mais nous resterons sur la colline : car nous ne croyons pas à une justice qui soutient un mo-dèle de société insoutenable. Si cette colline leur appartient sous certaines formes juridiques, nous appartenons à la colline depuis plus de 4 mois. Nous connaissons la colline et ses vivants que nous cherchons à défendre. 🦋🌼🗻**Nous sommes de celleux qui la peuple, comme les Celtes avant nous, les orchidées ou toutes les espèces que nous croisons au quotidien, chamois, souris, sangliers…** Aujourd’hui, main dans la main, les grandes multinationales, la Justice et l’État de Vaud s’allient pour faire taire des voix alternatives qui osent dénoncer la catastrophe écologique locale et mondiale documentée, et s’y opposer. Cette image de la coalition politico-économicorepressive, nous l’avions déjà en tête depuis longtemps. Nul n’est assez dupe pour encore croire que les gouvernements, ou la justice sont à la hauteur de la catastrophe.

Il ne nous reste plus beaucoup de semaines avant que la police ne se présente devant les barricades pour éteindre notre présence. Nous résisterons à leur force, avec notre présence belle et colorée à l’inverse de la Terre grise et inerte qu’ils nous préparent. 🌄✊🏽🔥
Votre soutien et votre solidarité sont et seront notre moteur. Nous vivons une période charnière pour l’écologie : la lutte sera longue et hasardeuse mais il est inenvisageable d’abandonner face à la catastrophe sociale et écologique en cours. La colline est la première, notre ZAD sera la Terre entière ! 💫🌏

Voici comment nous soutenir, dans le respect des normes COVID19 établies plus haut:
• Amener de la nourriture et des conserves qui se gardent lorsque nous serons encerclé-e-x-s par la police
• Venir nous faire à manger un midi ou un soir (avec masques), car nous sommes épuisé-e-x-s et avons besoin d’aide pour le quotidien
• Nous amener de l’eau ou nous aider à remplir nos bidons d’eau, ou nous amener plus de récipients pour le stockage d’eau
• Nous aider à construire différentes choses
• Nous amener bottes de paille et autres affaires, déguisements, tissus qui nous ren-dront magnifiques lors de cette évacuation, car nous ne voulons ni céder à la tristesse de leur monde, ni partir sans montrer notre attachement au lieu
• Venir faire des trucs beaux sur la ZAD : actuellement, des artistes projettent une mise à l’enquête pour l’extension de la ZAD sur la carrière en entourant la zone par des gros ballons : vous aussi, amenez votre art pour symboliser notre joie, notre et votre amour de la colline ! Hésitez pas
• Immortaliser ce lieu, ses souvenirs, en venant filmer, prendre des photos, enregistrer des interviews
• Un soutien psychologique professionnel pour cette période extrêmement dure et stressante
• Toute autre idée de soutien, écrivez-nous.
• … Et habiter avec nous quand la situation sera très critique: d’ici là, gardez vos forces ! Si vous souhaitez nous rejoindre, comme d’habitude, prenez vos tentes, ici nous gardons nos distances et faisons particulièrement attention au COVID19 dans les lieux communs comme la cuisine en nous désinfectant et en portant des masques.

Tout cela au respect des mesures COVID19 pré-établies, pour notre et votre santé. On vous aime, merci pour votre soutien !  Notre lutte est belle, pas comme l’absurdité de leur monde à la dérive… Ensemble nous créons là où ils détruisent !

N’hésitez pas à contacter sur les_orchidees@riseup.net ou au +33 7 58 90 88 51.

Appel à témoignages de soutien à la ZAD du Carnet

La ZAD du Carnet lance un appel à témoignages. Peu importe la forme d’expression, (quelques lignes, une chanson, un dessin, une image, une banderole…) !

Que tu sois zadiste, de passage à la ZAD, riverain, soutien… Si tu t’es rendu compte que la ZAD n’a rien à voir avec la ZAD des médias, témoignes de ton expérience / ton ressenti de la ZAD du Carnet, la richesse de la lutte et de la vie sur la zone. Pourquoi tu tiens à la ZAD et ne veut pas qu’elle soit expulsée.

Qu’est ce que la ZAD a changé pour toi ?

Comment tu vois la ZAD ? (même si tu penses qu’ils sont bizarres mais gentils)

Qu’est ce qui t’as emmené sur la ZAD ? et à y rester ?

Envoies (par mail, facebook, …) ou apportes nous tout ça avant lundi 15 mars ! Mais tu peux quand même nous envoyer tes soutiens après ! 🙂