Week-end vélo (24 et 25 octobre à la ZAD)

Les collectifs Extinction Rebellion Nantes, Stop Carnet, Velorution Nantes et Collectif Nantais de Défense de l’Estuaire co-organisent une descente de la Loire à vélo pour passer un week-end au Carnet. Au programme : réparation des vélos collectifs, chantiers collectifs, discussions autour de la défense de l’estuaire, etc..

Ensemble au Carnet à vélo, pour découvrir le site naturel et contribuer aux différents chantiers collectifs sur place.

Au programme :

  • Visite guidée du site en vélo : présentation de la faune et de la flore, historique des lieux et des aménagements réalisés
  • Mécanique vélo, novices comme confirmé·es sont les bienvenu·es.
  • Réparation des vélos du Carnet, plein de vélos ont été récupérés et nécessitent des réparations pour être fonctionnels.
  • Participer à l’aménagement et à la vie du site (chantiers de constructions, etc… 😉).
  • Discussions autour de la défense de l’estuaire

Les activités pourront changer en fonction des intervenant·es disponibles. Pour pouvoir assurer l’atelier de réparation vélo, vous pouvez emmener vos outils en mécanique vélos, les outils sur place ne suffiront pas.

Si vous avez des pièces vélos et outils à donner, ils serviront à alimenter l’atelier vélo sur le site.

Prévoir de quoi être autonome en nourrir et couchage (tente, sac de couchage, etc…)

Un accès à l’eau potable et à l’électricité à faible puissance (via panneau solaire) sera possible.

Il vous sera possible de dormir directement sur le site ou alors sur un terrain privé.

Points de rendez-vous pour l’aller

Rejoignez-nous sur les points de rendez-vous :

  • 9h30 : Nantes Miroir d’eau
  • ~10h30 : Trentemoult – Parking du Port
  • ~10h50 : Bouguenais – Place de l’Egliste
  • ~11h20 : La Montagne – Place du Grand Pré
  • ~11h45 : Le Pellerin – Quai du Bac
  • ~13h30 : Arrivée au Carnet

Un retour collectif se fera le dimanche à ~15h en passant par le bac de Couëron

INFOS PRATIQUES : Le trajet aller ne passe pas par un bac, il fait ~43km pour ~152m D+ et ~157m D. Le trajet retour par le bac de Couëron, il fait ~39km pour ~83m D+ et 77m D

En cas de mauvais temps le week-end sera reporté. Pour toutes questions envoyer un mail à l’adresse suivante : contact.velo.carnet@protonmail.com

Week-end de chantiers collectifs cabanes (10 et 11 octobre à la ZAD)

Malgré la tempête et les intempéries, la ZAD et le collectif Stop Carnet sont déterminé.e.s à préserver l’île du Carnet !

 Venez participer à la construction d’une grande cabane collective en palettes avec isolation terre-paille et d’autres cabanes pour protéger les habitant.e.s des intempéries !

Des constructions contre leurs menaces de destruction ! 


Pour tout le week-end ou quelques heures seulement, chaque soutien compte !

Les besoins pour ces chantiers : visseries, palettes, taules, paille, poutres pour la charpente.

Chantiers en mixité et mixité choisie 


Pour que vive le Carnet Libre et Sauvage 🌿

✊ Nous sommes la Loire qui se défend ! 

Semaine de Confluence des luttes – 3 au 11 octobre au Village du Peuple de Donges (44) et sur la ZAD du Carnet

Nous relayons ici un appel de camarades de la confluence des luttes de l’ouest, dont nous faisons parti avec plusieurs collectifs et militant-e-s de l’ouest contre la bétonisation.

Nous sommes un petit groupe de confluent·e·s à passer du temps / lutter / vivre à la ZAD du Carnet depuis son implantation fin août ! Les choses commencent à bien s’y organiser et on a un peu plus de temps à consacrer à la confluence des luttes !

On vous invite à venir nous rejoindre et passer quelques jours dans l’estuaire de la Loire* et soutenir les luttes du Village du Peuple et du Carnet! Ça serait l’occasion de discuter, construire, s’organiser, agir … Ça sera différent des week-end de confluence en terme d’organisation, notamment moins dense et plus souple vu qu’on aura plus de temps !

Ça se passerait du samedi 3 au dimanche 11 octobre (désolé de prévenir si tardivement, on perd un peu la notion du temps! On essaiera d’anticiper un peu plus les prochains mois) entre Zad du Carnet et Village du Peuple (où nous avons déjà passé quelques jours en juin après le week-end de confluence et qui a bien besoin de notre soutien car il est expulsable à partir du 6 octobre)

Du samedi 3 au mercredi 6 octobre au Village du Peuple à Donges pour faire la fête et soutenir le VDP face à la menace d’expulsion! (plus d’infos par ici : https://www.facebook.com/events/328760575102095/ et ICI)
du Jeudi 8 au dimanche 11 octobre à la ZAD du Carnet pour poursuivre les discussions sur divers sujets et les outils, des chantiers … (en fonction de l’actualité au VDP) avec potentiellement une journée sur l’Estuaire le samedi ou le dimanche au VDP à suivre

Parmi les possibles à discuter – organiser ensemble :

des temps de discussions sur des sujets comme les grands ports, sur l’artificialisation des sols, les différentes luttes de l’ouest, l’extractivisme, déconstruction du mythe de la transition énergétique, etc.,

des temps pour travailler sur les outils ( laissés en chantier durant l’été) l’anti-rep’, le bureau de sortie de l’emploi, le journal des luttes, outils numériques, brochures sur les ZAD et les luttes, vagabondage …

des actions aussi bien dans l’Estuaire que sur Nantes où l’on propose de s’inviter à deux événements institutionnels,

Le 7 Octobre : le Forum Régional de l’Efficacité Energétique des Entreprises où seront présent-e-s des entreprises tel qu’ENGIE, TOTAL, EDF, via le puissant lobby l’ATEE

Et le 8 Octobre : Be My Port, l’évènement de promotion annuel du Grand Port Maritime Nantes Saint-Nazaire auprès des investisseurs de ce monde et des élu-e-s. Christelle Morançais, présidente de la région Pays de la Loire, présidente du conseil de surveillance du GPM et 1ère promoteuse du projet industriel du Carnet a prévue d’y tenir un discours… Voir également le site Be My Port où s’étale toute la comm pro productiviste du Grand Port;

des chantiers : implantation d’un jardin solidaire au Carnet, chantiers d’autoconstruction au VDP/Carnet, toute la semaine participation à la défense au VDP face au risque d’expulsion et de démolition du Village du Peuple.

relancer l’idée d’un vagabondage – infotour des luttes de l’Ouest à l’occasion de l’invitation au week-end des luttes locales dans le luberon les 23 – 24 – 25 octobre à laquelle nous pensions nous rendre !

Voici une petite présentation de ce week-end dans le Lubéron:
> « ce week-end sera l’occasion d’échanger sur nos stratégies de luttes, de poursuivre le mouvement de mise en réseau des luttes locales et d’actions communes au niveau national initié le 17 juin dernier ou avec des réseaux comme SuperLocal… et de bosser ensemble sur le 17 novembre, date de la prochaine journée d’actions contre la réintoxication du monde !»

– des moments festifs et conviviaux avec le week-end de soutien au VDP le week-end du 3-4 octobre mais aussi soirées bœufs, chorale (une chorale se réunit de manière informelle à la ZAD du Carnet) …

Comme souvent à la confluence des luttes ce n’est qu’une proposition : le programme s’adapte aux envies de chacun·e et s’organise collectivement ! Si vous souhaitez participer à l’organisation – facilitation de cette semaine, faites nous signe par retour de mail ! On pourra se prévoir un petit temps sur jitsy!

Pour la logistique : à priori il y a de quoi faire pour nourrir tout le monde, mais vous pouvez aussi ramener quelques trucs à partager si vous le souhaitez et pour dormir, il y a de la place pour poser tentes et camions! Prévoyez des vêtements de pluie et chaussures à peu près waterproof aussi au cas où!

On se réjouit de vous retrouver

Bonne journée et à très vite dans l’ouest!

Les copaines de la Loire,

* la confluence se passe encore en Loire-Atlantique pour cette fois-ci, mais il est possible qu’on aille faire un tour du côté de la Manche en novembre:) ( et si vous avez des envies d’organiser de prochaines rencontres de la confluence des luttes de l’ouest ou idées de lieux pour accueillir la confluence en Bretagne ou Normandie, faites signe pour en discuter:)

Déclaration Commune de l’estuaire de la Loire

Cette déclaration commune est le fruit du travail d’une cinquantaine de personnes rassemblées au Village du Peuple (Donges, 44) lors d’une journée  d’apprentissage collectif sur les enjeux géopolitiques, industriels et écologiques autour de l’estuaire de la Loire. Elle a pour objectif de retranscrire toutes les contributions et de les assembler pour donner à voir et faire exister les nouveaux imaginaires de lutte qui émergent en cette fin d’année 2020.

Cette version est une première esquisse de synthèse, qui appelle des propositions de modification, jusqu’à ce qu’elle nous tienne ensemble, dans la diversité de nos luttes.

Considérant que :

– Les deltas, estuaires, zones humides, combinent une diversité de milieux et comptent parmi les zones les plus fertiles et riches en biodiversité au monde.

– Depuis quatre siècles, les logiques coloniales, productivistes et industrielles ont sculpté ces paysages, asséché les zones humides, figé la Loire et artificialisé ses berges.

– Le Grand Port de Nantes-Saint-Nazaire perpétue aujourd’hui l’appropriation de ressources des anciennes colonies : bois d’Afrique, soja et viandes d’Amériques du Sud, hydrocarbures

– Que les aménagements récents sont poussés par les intérêts financiers d’un cartel industriel et soutenus par des pouvoirs publics qui nient la pollution généralisée, méprisent le bien-être des populations locales, et organisent une désinformation généralisée en minimisant par exemple les risques de submersions futures et de catastrophes industrielles.

– L’industrie des énergies renouvelables, nouvelle vitrine verte du Port, se construit sur le même modèle extractiviste via l’appropriation exponentielle de terres arables, d’énergies fossiles, et de matériaux rares, issues principalement des anciennes colonies.

– Les récentes tentatives de communication des bétonneurs sur les « énergies vertes » ou encore leurs discours sur la « compensation écologique » et le « zéro artificialisation nette » dissimulent des pratiques d’exploitations toujours aussi toxiques pour les milieux, la poursuite d’une idéologie capitaliste et l’exclusion des populations locales des décisions concernant l’aménagement de leur territoire.

Nous déclarons:

Que cet héritage colonial du Port nous révolte, comme ses relents toujours présents sous de nouvelles formes : l’importation de productions industrielles délocalisées qu’elles soient agricoles, forestières ou technologiques, l’exploitation gazière et pétrolière qui constitue les 2/3 de la matière accostant au port, et l’exploitation minière, qui seraient impossibles sans une alliance entre les Etats au détriment des populations exploitées dans les anciens pays colonisés.

Qu’ensemble, nous voulons donc imaginer un territoire débarrassé de toutes ces activités néocoloniales et inventer collectivement d’autres relations maritimes.

Que nous voulons l’arrêt immédiat de la bétonisation, des importations de soja, gaz de schistes et bois tropicaux, de la fabrication d’engrais de synthèse. Que nous souhaitons l’arrêt à terme des activités gazières & pétrolières.

Nous rêvons:

D’une Loire ré-ensauvagée, où les activités humaines s’adaptent plus que ne s’imposent aux méandres, vagues et marées. De berges mouvantes, dynamiques, incontrôlables, à l’image du fleuve, et en opposition aux rives figées, sacralisées, dévitalisées que nous proposent les aménageurs.

De porter un autre regard sur les espaces qui nous entourent que celui, anxieux, du gestionnaire dominateur, de considérer autrement ces milieux que sur la seule base du profit que l’on peut en extraire.

D’une culture fleurissante, d’un foisonnement d’activités artisanales et artistiques. De maisons sur pilotis, de paquebots touristiques devenus théâtres, résidences universitaires et cantines populaires.

De mieux comprendre, de se relier et de s’intégrer affectivement aux différentes zones de l’estuaire.

De reconnaitre les richesses écologiques et les abondances naturelles de l’estuaire, de les valoriser grâce à des pratiques agricoles et piscicoles nourricières pour les populations locales.

De sortir des grandes villes, de s’organiser en archipel de communes libres, autonomes et résilientes.

Nous rêvons de rendre justice au fleuve, et de se battre pour sa libre-évolution, aux côtés d’autres espèces animales et végétales et à bord de radeaux pirates.

Nous décidons ensemble, dès maintenant :

D’inventer, localement, de nouvelles manières d’habiter l’estuaire, sans subir aucune décision d’aménagement venue de Paris, décidée dans les couloirs de multinationales.

D’orienter nos énergies vers la compréhension de toutes les richesses de ces milieux, et de les côtoyer pour développer des attachements sensibles à nos territoires.

De s’armer de connaissances intimes sur ces écosystèmes estuariens pour devenir capables de les défendre, d’y puiser des ressources rhétoriques et théoriques mais aussi d’y trouver des cachettes secrètes d’où lutter en guérilla, d’en faire des remparts mouvants et des marécages imprenables.

De nous réapproprier la gestion des forêts, des marais, des prairies, du fleuve et de ses berges. De défendre ces habitats précieux que sont la Loire et son estuaire, pour la faune et la flore qui s’y épanouit.

De refuser cette civilisation « hors-sol » qui nous est vendue, en s’enracinant sur ces territoires, vivant tels des roseaux et leurs oiseaux au rythme des crues, des récoltes et des migrations sauvages.

De décentraliser nos luttes pour être partout sur l’estuaire, dans une relation de défense-mutuelle.

De décoloniser nos imaginaires de lutte pour réinventer un nouveau rapport au monde et de nouveaux rapports sociaux émancipés de toutes formes de dominations et d’oppressions.

Face à cette poignée d’industriels qui nous impose la dégradation généralisée de nos espaces de vie :

Nous voulons être fortEs dans la lutte, tenuEs toustes ensemble dans nos diversités par les rives du même fleuve, et nourriEs par ses riches sédiments.

Nous voulons faire valoir nos intérêts communs d’êtres vivants fluviaux et terrestres et les défendre ardemment, comme la marée qui toujours revient.

Du Carnet à Donges, des quartiers de Saint-Nazaire aux fermes paysannes de Lavau, organisons l’auto-défense de l’estuaire !

Chaos climatique et dangers industriels: deux faces d'une même réalité sordide

Un estuaire chaotique et dangereux – Journée de mobilisation face à 2 sites industriels majeurs.

INFOS RASSEMBLEMENTS SAMEDI 26 SEPTEMBRE:

– RDV à 14h devant Stellia Aerospace (bd des apprentis, quartier méan, st-nazaire) avec VAMP, puis 15h devant IDEA et Air Liquide (rue de la cordionais, montoir) avec l’ADZRP pour découvrir quelques sites industriels dangeureux et polluant sur lesquels ces deux associations ont des choses à nous raconter;
16h – rassemblement sur le rond point de trignac (auchan) pour visibilité (banderoles) et tractage. Les thèmes abordés seront: urgence climatique, risques industriels, bétonnage des terres.

Un an après l’incendie de Lubrizol à Rouen, l’explosion de Beyrouth début août, les incendies massifs en Australie, Californie, Sibérie et Amazonie, les sécheresses historiques de ces deux derniers étés, la crise du Covid, … Il est clair que le monde dans lequel nous vivons change vite et dangereusement.

La France a connu en 2019 plus de 1000 accidents industriels contre 15 en Allemagne. Aujourd’hui, dans l’Hexagone et en Outre-mer, il y a 500 000 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) et seulement 41 000 sont soumis à une réglementation et à des inspections spécifiques. Les 459 000 sites restants échappent à toute inspection et la plupart de leurs données ne sont pas publiques.

Pour préserver la « compétitivité » et « l’attractivité » des territoires, les conditions de travail des personnes chargées de la maintenance sont dégradées et la simplification des procédures de contrôle augmente les risques. Celles-ci sont en plus aggravés par le réchauffement climatique, la multiplication des sécheresses, l’intensification des tempêtes, des inondations, … et peuvent en retour renforcer ces phénomènes (incendies industriels, pollutions massives, rejets de gaz à effet de serre, etc…) dans une spirale infernale auto-entretenue.

Il est temps de nous organiser pour dénoncer les activités de ces entreprises qui cherchent toujours à optimiser leurs profits au détriment de l’environnement et des risques pour leurs employé.es comme pour les riverain.es.

>> Plus d’infos sur les possibilités d’auto-défense populaire face aux risques industriels sur http://www.notremaisonbrule.net





Retour sur les 1ères rencontres pour la défense de l’estuaire

De part et d’autre de la Loire, à Donges, au Carnet, à Brais, à Savenay… il y a peu à Donges-est et à la vasière de Méan, l’estuaire continue d’être la cible des aménageurs industriels. Depuis plus d’un siècle, les autorités s’activent à la canalisation et à l’aménagement de ses rives contre la vie biologique, sédimentaire et populaire de ce fleuve.

Aujourd’hui que nous nous rendons compte collectivement et individuellement des drames impliqués par cette surproduction industrielle, ces accaparements de terres en cascade ou de la destruction des écosystèmes humides de ses rives, nous avons décidé de nous retrouver pour nous réapproprier notre territoire avec comme premier objectif : le comprendre pour mieux le défendre.

Cette première journée sur l’estuaire au Village du peuple a permis de creuser différents sujets précieux à nos yeux et tous liés à l’estuaire et à son activité potuaire sous forme d’arpentage. Sur la quarantaine de personnes présentes le matin, des petits groupes de 5 à 10 personnes se sont formés pour éplucher des documents préparés à l’avance et synthétiser ces lectures nourrissantes, afin de les transmettre au reste du groupe. L’idée était de se former collectivement à 4 sujets : la fonctionnalité écologique de l’estuaire et ses écosystèmes propres, l’histoire de son aménagement, les industries qui le composent (notamment celles à risque) et la gouvernance du Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire (GPMNSN), institution maîtresse dans l’aménagement de l’estuaire.

Sur la base de ces compréhensions collectives, nous avons ensuite échangé en petits groupes sur la vision que nous portons sur ce territoire aujourd’hui, ce qui nous révolte, ou nous donne de l’énergie pour lutter, ce qui nous ferait rêver ensemble et sur la stratégie que nous pourrions mettre en place pour défendre l’estuaire contre l’accaparement capitaliste industriel et tous ses effets.

L’équipe qui préparait la journée proposait d’utiliser les éléments sortis de ces discussions pour la rédaction d’une déclaration commune d’un estuaire en lutte, au Carnet, à Donges et sur tous les espaces sur lesquels le système a mis son dévolu oppressif. Ce texte devait décrire nos colères, nos envies, nos rêves et nos espoir. Il est toujours en chantier, finalement il le sera peut-être encore quelque temps jusqu’à ce qu’il nous lie toustes sur nos lieux estuairiens et que ses idées nous portent vers une lutte commune et multiple, créatrice et émancipatrice.

Du Carnet à Donges, des quartiers de Saint-Nazaire aux fermes paysannes de Lavau, organisons l’autodéfense de l’estuaire !

Nous sommes la Loire qui se défend !

****

Les synthèses de la matinée seront bientôt affichées sur la ZAD du Carnet, peut-être dans une prochaine Cabane de l’estuaire !

La déclaration commune sera d’ici quelques jours publiée sur ce site !

Une liste mail de construction de la lutte de l’estuaire a été initiée, pour t’y mettre, inscris toi par ici !

Si tu es intéressé.e pour avancer sur l’enquête populaire de l’estuaire, envoie un mail à enqueteestuaire@riseup.net

Prison ferme pour avoir collé des affiches ! Soutien aux Toulousain.e.s (21 sept)

Soutien de la ZAD du Carnet avec les copain.e.s de Toulouse qui viennent de prendre de de la prison ferme injustement pour avoir collé et taggué des slogans anti-état et anti-police.

Nous continuerons de crier et d’écrire nos slogans qui font résonner notre rage, notre détermination de faire changer choses et de dénoncer les dérives totalitaires de notre gouvernement.

De la zone humide du Carnet à Toulouse et à tout.e.s les personnes et lieux en lutte nous envoyons soutien et amour dans cette lutte contre la répression systémique et la destruction de notre monde.

Crève la taule, crève l’état !
Depuis les remblais du Migron, ni oubli, ni pardon !

Affiche de soutien à la ZAD du Carnet

Appel à soutien matériel

La résistance s’organise au Carnet, la ZAD est en place depuis le 31 Août, bloquant l’accès à l’île du Carnet et stoppant les travaux !

La Zad du Carnet est un lieu de résistance, de résilience et d’accueil pour toutes les personnes qui souhaitent la rejoindre ! 

La vie quotidienne s’y organise : installation de lieux de vie communs grâce aux dons de matériel et à la récupération, cuisine collective, atelier de réparation de vélos, free-shop…  Des auto-constructions légères voient le jour afin de protéger les habitant.e.s de la pluie et du froid.

Afin de continuer à implanter la résistance, expulsions et reprise des travaux pouvant arriver à tout moment, nous recherchons un certain nombre de choses ! 

 Nos besoins matériels prioritaires (mis à jour décembre 2020) :

Alimentaire

  • huile
  • légumineuses (lentilles, pois chiche, pois cassés, haricots)
  • pâtes / semoule / boulgour
  • riz
  • ail / oignons / échalottes
  • café / thé
  • épices

Pour la vie quotidienne

  • bois de chauffage
  • bidons d’eau alimentaire (20L)
  • bouteilles de gaz (pleines)
  • bons couteaux
  • liquide vaisselle
  • grandes poêle en fer (pas Tefal)
  • grandes gamelles
  • gazinière
  • couvertures
  • chaussettes
  • vélos (fonctionnels ou à réparer)
  • pièces de vélo et outils de réparation

Pour la construction

  • visserie / clous (à partir de 40)
  • tuyaux de poêle (20cm de diamètre, 15 cm de diamètre)
  • isolants (laine de mouton, chanvre, verre, polystyrène, etc.)
  • tapis
  • grandes bâches
  • visseuses et outils sans fils
  • rouettes / chariots / transpalettes
  • et toujours tôles / bois (tôles – bâches – bastaings – tasseaux – bois de construction – bardage)

Electronique

  • smartphones
  • panneaux solaires
  • régulateur MPPT
  • batteries 12V (pour voiture/camping-car)
  • convertisseur 12V/220V

Retrouvez tout le détail de ce que nous cherchons par ici : https://frama.link/besoinscarnet et les nombreuses manières de nous soutenir : https://zadducarnet.org/index.php/soutenir-la-lutte/

Mise en place de “navettes” régulières avec les grandes villes voisines

Si vous faites régulièrement la route dans un sens comme dans l’autre jusqu’à Nantes, Saint-Nazaire ou Rennes que ce soit avec une voiture ou un camion, vous pouvez également proposer un covoiturage régulier un ou plusieurs jours par semaine ou bien nous indiquer que vous êtes disponibles régulièrement pour transporter du matériel (dans ce cas nous indiquer les conditions : jours, heures et lieux de rendez-vous possibles pour le covoiturage).

Pour organiser les dons et soutiens

On a créé un petit outil , ça se passe par ici : https://frama.link/soutiencarnet

  • pour les petits dons vous pouvez les amener directement sur site à la Route de l’éolienne à : la Péhinière, Saint Viaud (pas besoin de remplir le formulaire).
  • pour les dons volumineux, indiquez-nous si vous pouvez les apporter ou si un véhicule est nécessaire pour venir les récupérer

Accéder à la zone

Vous êtes nombreux·ses à nous demander comment accéder sur zone pour apporter du matériel face aux arrêtés de circulation (par ailleurs illégaux…). 

Malgré les restrictions de circulation, l’accès à la zone n’est pas bloqué et il est globalement possible d’y accéder!

Deux moyens pour se renseigner avant de venir :   

  • Une infoline « Infotraflic » pour recevoir les infos sur la présence des gendarmes aux alentours de la zone. Pour vous abonner aux infos, envoyez « Hello » sur Signal au ⁨+18134375607⁩ (vous pouvez nous signaler un contrôle de gendarmes près de la ZAD, ou une route libérée, en envoyant un message de manière anonyme avec Signal au ⁨+1 81 34 37 56 07)
  • Envoyez un mail à zadducarnet@riseup.net avant de venir (normalement, on répond rapidement)

Merci à tou·te·s ! Votre soutien est précieux pour poursuivre la résistance !

Et face à un projet aussi conséquent et un site aussi grand à défendre (395 ha), votre présence sur la ZAD est toujours le bienvenue, que ce soit pour un soutien ponctuel ou pour passer plusieurs jours sur place.

Nous sommes la Loire qui se défend ! Pour un Carnet libre et sauvage !

Toutes les infos sur : https://zadducarnet.org/
Recevoir les infos urgentes par messageenvoyez « hello » au numéro à partir de Signal:+ 1 25 12 92 15 

14 sept – mobilisation devant la CCI de Nantes (bilan)

Une mobilisation joyeuse devant la CCI Nantes St-Nazaire pour dénoncer la bétonnisation de l’estuaire de la Loire par les décideurs réunis lors du Forum économique annuel de Loire-Atlantique.

Réunion sous le thème de « la zéro artificialisation nette » alors que le département de Loire-Atlantique est un des plus bétonnés de France 🙃

Les tags réalisés lors de la Manifest’action contre les projets imposés et destructeurs du 29 février dernier étaient toujours présents 😁❤️

Merci à tou.te.s les participant.e.s et merci encore de donner de la visibilité, du corps et de l’âme à cette lutte.

✊ Nous sommes la Loire qui se défend ✊

14 sept – Une barricade, non gardée, démantelée par la mairie

Ce matin une estafette de la gendarmerie, un véhicule de la commune de Frossay ainsi qu’un tracteur avec pelle et remorque sont devant la barricade P2, non gardée au quotidien, pour la démonter.

P2 une barricade qui a été abandonnée dès les premiers jours de la ZAD pour se concentrer sur des points de blocage plus stratégiques.

Photo de la barricade avant démantellement…