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L’Andra doit revoir sa copie suite à un avis explosif de l’Autorité environnementale

De nombreuses personnes au Carnet soutiennent les luttes antinucléaires et notamment la lutte contre le projet Cigéo. Nous n’oublions que le site du Carnet a été le lieu d’une victoire de la lutte antinucléaire contre la centrale du Carnet en 1998. Nous relayons le communiqué commun de Burestop 55, Cedra 52, Cacendr, Eodra, Bure Zone Libre, Habitants vigilants de Gondrecourt. Pour plus d’informations sur la lutte contre Cigéo, consultez le site bureburebure.info.

CIGEO : l’Andra doit revoir sa copie suite à un avis explosif de l’Autorité environnementale 

Sûreté, choix de l’argilite de Bure, sismicité, impacts sur l’eau, schéma de transports, retour  sur accidents dans le labo, risques pour les populations riveraines et l’environnement, développement économique du territoire et même géothermie, tout y passe et ce n’est pas bon du tout pour l’Andra. L’AE vient de rendre un avis explosif.
L’Autorité environnementale critique ouvertement le dossier de demande d’utilité publique (DUP) déposé en août dernier par l’Andra.

Un avis très détaillé, ne laissant que très peu de zones d’ombre
Les associations signataires de ce communiqué relèvent l’ampleur de ce rapport, qui aborde de manière exhaustive et sans tabou de nombreux sujets soulevés depuis des années par l’opposition au projet de stockage géologique des déchets nucléaires. Et l’ensemble laisse une impression toujours aussi inquiétante : le dossier que présente l’Andra dans le cadre de la DUP est particulièrement incomplet, tronqué et trop léger *.

L’Andra doit revoir sa copie
Mauvaise prise en compte des enjeux environnementaux, sérieuses insuffisances de l’étude d’impact, minimisations des impacts de Cigéo sur le plan sanitaire, manque d’analyse des risques accidentels liés au projet, absence de démonstration de la réversibilité de l’installation en cas d’incident, remise en cause du choix du seul site de Bure sur le plan géologique, insuffisance de vision économique territoriale,… impossible de tout lister.

L’AE remet en cause l’assurance avec laquelle l’Andra communique depuis de trop nombreuses années quant à la « maturité » vantée du projet Cigéo
Elle relève des sujets passés sous silence : quid de l’analyse de l’accident mortel survenu dans le laboratoire en 2016, lors du creusement d’une galerie ? Comment l’ANDRA anticipe t-elle le risque d’un accident nucléaire majeur ?
Quid de la sismicité locale, Cigéo se trouvant à 2 km du fossé de Gondrecourt, faille géologique ? Elle rappelle qu’une faille dite « éteinte » peut toujours se réveiller, preuve récente à l’appui*.
Elle ressort même le dossier géothermie, la ressource naturelle localisée sous Bure ayant été scandaleusement escamotée par l’Andra, et recommande de nouvelles expertises indépendantes.

Un calendrier intenable au regard du caractère hors norme de ce projet
L’agence communiquait dernièrement dans l’Est républicain (09/01 2021) sur « une année charnière » pour Cigéo, avec une phase d’enquêtes publiques mi-2021 dans le cadre de la DUP et une demande de création de Cigéo fin de l’été prochain. On reconnaît bien là le trop plein d’optimisme de l’Andra, qui prêterait à sourire si l’enjeu autour de ce chantier d’enfouissement n’était aussi phénoménal.
On voit mal comment ce calendrier pourrait tenir , à moins de complaisance politique inexcusable. Le dossier Andra n’est absolument pas apte à aller en enquête publique !

Les associations Burestop 55, Cedra 52, Cacendr, Eodra, Bure Zone Libre, Habitants vigilants de Gondrecourt vont étudier avec soin l’ensemble de cet avis qui ne fait que confirmer les nombreuses craintes exprimées depuis des années. 
Elle comptent interpeller prochainement leurs élus locaux ainsi que le Ministère de l’environnement quant à la suite à donner à une telle remise en question. Le dossier immature produit par l’Andra ne peut servir ni de socle, ni de laisser-passer à des enquêtes publiques – le terme public prend tout son sens- qui seraient alors faussées, donc incroyablement anti-démocratiques.

* Rappelons l’inconsistance du dossier du maître d’ouvrage (Andra) présenté lors du débat public de 2005, déjà fortement dénoncée par les opposants au projet Cigéo.
L’AE relève ici un sérieux manque de données chiffrées, de  report à des études en cours. La conception du stockage pour répondre aux questions de sûreté soulevées par l’IRSN et l’ASN, tout comme la méthodologie d’analyse des impacts sur les populations riveraines et l’environnement restent à fournir encore ou à compléter.
** AVIS AE : page 55

Total soutien aux 7 de Buisserate !

La criminalisation des luttes s’amplifie, de plus en plus inacceptable. Après les toulousains qui ont eu plusieurs mois de prison ferme pour du collage dans les rues de la ville, les sept de Buisserate se retrouvent avec une répression impressionnante, alors qu’ils n’ont même pas encore été jugés : assignation à résidence entre 20h et 7h, interdiction de quitter le territoire français ou de se rendre sur la commune de Saint-Martin-Le-Vinoux, obligation de pointer chaque semaine au commissariat et de trouver un emploi ou une formation, et interdiction d’entrer en contact les uns et unes avec les autres.

Soutien total aux amis ! Force et courage ! Ils ne nous arrêterons pas !


Tribune de soutien aux 7 mis.es en examen des jardins de la Buisserate

Dans la nuit du 4 septembre dernier, 6 personnes ont été interpellées en périphérie de Grenoble à Saint-Martin-le-Vinoux sur les jardins ouvriers de la Buisserate, qui étaient menacés par un projet immobilier. Après 60h de garde-à-vue, 5 perquisitions et des prises d’ADN parfois forcées, elles ont été mises en examen pour association de malfaiteurs, groupement en vue de commettre des dégradations, et intrusion sur un terrain privé en vue d’y habiter. Depuis, elles subissent un contrôle judiciaire extrêmement strict : assignation à résidence entre 20h et 7h, interdiction de quitter le territoire français ou de se rendre sur la commune de Saint-Martin-Le-Vinoux, obligation de pointer chaque semaine au commissariat et de trouver un emploi ou une formation, et interdiction d’entrer en contact les uns et unes avec les autres. Le 6 octobre, une 7ème personne a été mise en examen pour les mêmes faits et subit aujourd’hui la même répression.

Pourtant, leur seul crime commis dans cette affaire est d’avoir, et pour seulement certain-e-s d’entre eux, pénétré sur ces jardins. Ils et elles souhaitaient participer à la mobilisation autour de la défense de ce lieu en ouvrant, sur les jardins, un lieu de vie et d’échanges pour les habitant-e-s du quartier. À l’heure où l’artificialisation des sols et la destruction de la biodiversité mettent l’avenir de notre planète en péril, ce sont les personnes qui s’y opposent qui se voient criminalisées. Face aux impasses juridiques auxquelles la mobilisation a fait face, c’est toute une inventivité combative au service du Bien Commun qui est menacée par une procédure démesurée.

Nous, associations, syndicats, collectifs et organisations politiques, nous indignons de ces procédés, et souhaitons témoigner notre inquiétude sur l’avenir des mobilisations écologiques quand la justice réprime celles et ceux qui mettent leur vie en jeu pour l’avenir du monde qu’ils et elles habitent. Nous souhaitons témoigner notre soutien aux 7 personnes mises en examen, ainsi qu’à toutes les autres qui se battent pour la justice climatique.

Signataires

Alternatiba Grenoble, ATTAC France, Avenir des Terres, Citoyen pour le climat France, Citoyen
pour le climat Grenoble, Collectif anti-repression 38, Collectif Maison Besserve, Croche Pâte, Confédération Paysanne 38, Cultivons nos toits, Europe-Ecologie-les-Verts Métropole Grenoble, Droit Au Logement Grenoble, Désobéissance écolo Paris, Extinction Rebellion groupes Annecy, Grenoble, Lyon, France, Fridays For Futur Grenoble, Floraisons, France Nature Environnement Isère, France Nature Environnement France, La tambrouille, Ligue des Droits de l’Homme Grenoble, Le 38 – Centre social tchoukar, Le monde à l’envers, Les Amis de la Terre Isére, Les Jardins de la Buisserate, Partager c’est sympa, Solidaires Isére, NPA Jeunes, UCL Grenoble, Unef Isére, Vivre à Grenoble, ZAD du Carnet

Informations : https://avenirdesterres38.home.blog

Contact: collectif-soutien-6@riseup.net

En solidarité avec les militants de la forêt de Dannenröder, Zad allemande !

[en français ci-dessous]

Im internationalem Kampf vereint – stehen win solidarisch und Genossinnen im Dannenröder Forst
Wenn mit Polizeigewalt und staatlicher Repression versucht wird uns unsere Zufunkt und Freiheit zu nehmen, erstarken wir im gemeinsamen Widerstand.
Wir werden nicht stoppen ehe die Ketten des kapitalistischen Systems gebrochen, und die Fabriken ihrer zerstörischen Politik geschlossen sind!

Wir sind eurem Kamp täglich gefolgt; er hat uns motiviert und bestärkt weiter zu gehen
Dann bleibt stark!
unser Widerstand hat gerade erst begonnen

ZAD du Carnet

PS. schickt uns bier


Notre combat est international, nous sommes solidaires avec les militants de la forêt de Dannenröder ! La répression étatique et les violences policières ont frappé durement pour supprimer les libertés et réquisitionner les terres.

Nous n’arrêterons pas notre combat tant que les chaînes du capitalisme ne seront pas brisées et que les usines qui détruisent nos vies ne seront pas fermées.

La coopération est nécessaire pour agir collectivement. Nous suivons avec attention votre lutte qui est également la nôtre.

Danny, restez forts !
La solidarité n’a pas de frontières !

ZAD du Carnet

PS : envoyez-nous des mousses !


Pour en savoir plus sur le combat de la forêt de la Dannenröder

Le 10 novembre a commencé l’expulsion de la forêt de Danni, squattée depuis septembre 2019. De nombreux villages de cabanes perchées, toutes plus ingénieuses les unes que les autres, situées sur le couloir de construction du tronçon d’autoroute A49 sont attaquées et expulsées par la police. L’entreprise Deges a déjà détruit 85 hectares des forêt de Herrenwald, de Maulbache et de Dannenröder. Suite à des appels publics, environ mille personnes sont venues défendre la forêt mais suite à l’intervention quotidienne des flics, plusieurs personnes tombées de haut sont blessées, parfois gravement, beaucoup de personnes ont été arrêtées et quelques personnes sont jetées en prison, à l’isolement entre autres pour avoir refusé de donner leur identité.

En plein milieu de la crise sanitaire, l’entreprise de construction Deges n’hésite pas à procéder à la construction de ce tronçon d’autoroute qui risque de polluer des sources d’eau potable qui desservent 500 000 personnes dans la région. Dans un contexte de réchauffement climatique critique, la décision de l’Etat allemand de collaborer avec ce projet pour son profit provoquera la déforestation d’une partie de la réserve naturelle de la zone de Danni où plus de 1 000 hectares de terres sont cultivés depuis plus de 300 ans. En envoyant des centaines de flics occuper la zone, procéder à l’expulsion et à la déforestation en même temps, l’Etat se met comme toujours au service de ceux qui recherchent à tout prix à faire du biff sur nos vies.

Infos extraites de Squat.net : https://fr.squat.net/2020/12/04/foret-de-dannenroder-allemagne-appel-a-solidarite/

Appel à soutien aux soignant·e·s !

Nous sommes habitant·e·s de la ZAD du Carnet depuis 3 mois où nous défendons le Carnet contre la bétonisation et y construisons lieux de vie et résistance.

Nous souhaitons inventer d’autres manières de vivre / s’organiser collectivement où l’entraide et l’échange remplacent les échanges marchands.

Nous sommes un petit groupe à réfléchir à la question du bien-être et de la santé physique et psy sur la zad du carnet afin notamment de passer l’hiver en bonne santé et de pouvoir continuer à militer dans la durée.

Un psychologue et une ostéopathe sont déjà venu·e·s procurer bénévolement des soins à des habitant·e·s de la zad au cours d’une demi-journée (merci à elleux) cela a été très apprécié par les personnes qui en ont bénéficié. C’est une manière de plus de soutenir la lutte et sa pérennité.

Ainsi nous recherchons ostéopathes, psychologues, médecins, sophrologues, vétérinaires… qui voudraient proposer des soins bénévolement (ou sous forme d’échange non monétaire) de temps en temps sur la zad pour permettre aux zadistes d’accéder à des séances de soin régulièrement et à davantage de personnes d’en bénéficier.

Cela peut être une fois, occasionnellement ou de manière régulière, à la zad ou au sein de votre cabinet, selon vos envies et vos disponibilités !

Si cette forme d’engagement vous parle, n’hésitez pas à nous contacter par mail à zadducarnet@riseup.net pour en discuter !

Douar ha Frankiz soutient la Zad du Carnet

Nous sommes heureux·ses et fièr·es d’être soutenu·es par Douar ha Frankiz, organisation indépendantiste bretonne de gauche. Nous rêvons comme elleux d’une Bretagne belle et sauvage où la nature n’est pas détruite depuis les bureaux de multinationales mais bien préservée par des populations locales. Nous revendiquons ensemble des terres libres, où la culture et la vie rurale priment sur l’économie.

Vive le Carnet, vive la Bretagne, vivent l’anarchie et l’autogestion.

Salud deoc’h. Kas a ran deoc’h ur boltred bet tennet gant mignon.ez.ed eus talbenn an Haleg, e ZAD ar C’harned, e Liger-atlantel. Goulenn a reomp ganeoc’h lakaat anezhi da dreiñ war ar rouedadoù, marplij. E talbenn an Haleg e bev breizh.adezed.idi a galon, c’hoant ganto deskiñ, gwareziñ ar yezh hag ar vro diouzh ar gevalaourien o tistruj kement an natur hag ar sevenadur. Deuit d’hor wellet, da veviñ ha da brederiañ war bed an dazont ganeomp. 
Kenavo ha kalon deoc’h.

Humiliation, violence policière, incarcération : relaxe pour Sully !

Nous relayons ce communiqué du comité de soutien à Sully, camarade incarcéré depuis le 15 octobre et dont le procès aura lieu ce mercredi 26 novembre.

La destruction du Village du Peuple ce 15 octobre était illégale

Jeudi 15 octobre est un jour noir pour le Village du Peuple. Le lieu-dit la Petite Lande à Donges est occupé depuis plus d’un an et demi par des personnes venues défendre ce lieu et la nature environnante contre un projet de zone indsutrielle.

Ce corps de ferme se compose de bâtisses du 18ème siècle, de son four à pain en passe d’être restauré, de sa vieille presse. Il est entouré d’arbres multicentenaires, de chevaux qui pâturent librement, et enfin de 60 hectares de terres humides et arables destinés à la bétonnisation par la communauté de communes de Saint-Nazaire, la CARENE.

Au petit matin, ce sont plusieurs centaines de gendarmes mobiles qui déferlent sur le lieu en hurlant, matraque au poing. Le lieu est envahi en quelques minutes de forces de l’ordre masquées et casquées. Les élus du secteur sont conviés à la destruction programmée, le sous-préfet lui-même supervise sur les lieux l’opération. La brigade canine en treillis militaire sillonne les lieux. L’hélicoptère est déployé. Les drones survolent en continu l’opération. Darmanin lui-même se fendra d’un tweet vantant l’opération en cours.

L’opération d’expulsion et de destruction mobilisera les forces de l’ordre jusqu’à une heure avancée de la journée. C’est un dispositif énorme qui est déployé pour déloger la vingtaine d’occupants écologistes. Ceux-ci se retranchent pourtant pacifiquement sur les toits et les palissades sans manifester aucune résistance. Les pelleteuses attaqueront ensuite en toute illégalité la destruction méthodique de tous les bâtiments, empêchant ainsi toute réoccupation. Le permis de destruction venait d’être déposé et restait donc contestable.

Destruction illégale, plaques immatriculation masquées, utilisation d’engins de chantier pour déloger les occupants, les irrégularités de l’opération sont nombreuses.

Le récit des violences policières sur Sully

Mais le déploiement d’une écrasante armée de forces de l’ordre ne suffit pas à satisfaire l’orgueil du pouvoir exécutif. Il faudra y ajouter l’humiliation. C’est une humiliation grave que subira notre camarade Sully, le premier à être délogé par les cordistes de la gendarmerie. La scène est filmée et deviendra virale sur les réseaux (cf https://www.facebook.com/2090939627641088/videos/703803533565008). Les faits, l’attitude indigne et dangereuse des forces de l’ordre sont inconstestables. C’est bel et bien un déchaînement de violence policière à laquelle nous assistons en direct. L’issue aurait très bien pu être fatale à notre camarade si il n’avait été assez solide pour encaisser les violences qu’il a subi.

Sully est rapidement encerclé par 5 gendarmes mobiles. Après lui avoir porté quelques coups, les forces de l’ordre lui écrasent le corps et le visage sur la palissade sur laquelle il est perché. On l’entend prévenir à plusieurs reprises : « Je ne peux pas respirer. Je ne peux pas respirer… ». Notre camarade finit par perdre connaissance. Rien, absolument rien dans son attitude ne justifiait l’emploi de telles méthodes de la part des gendarmes. Il s’agit d’une pure démonstration de force et d’orgueil de la part de ceux-ci. Mais les sévices que subira Sully ne s’arrêtront pas là ! Les gendarmes déjà en surnombre appelleront en renfort pour le déloger… une pelleteuse ! S’ensuit une scène qui fera le tour des réseaux sociaux.

Pendant de longues minutes on voit les 5 gendarmes, dont 2 sont perchés sur la pelle de la pelleteuse, tendre méthodiquement une corde à celle-ci et ligoter notre camarade au niveau du torse et des mains. Les gendarmes perchés donnent l’ordre de lever la pelle. Notre camarade, pourtant encerclé et dans une attitude totalement pacifique, se retrouve pendu dans les airs de longues minutes, telle une carcasse qu’on s’apprête à dépecer. Strangulé par la corde et à demi-conscient, on l’entend nettement gémir de douleur et il perdra à nouveau conscience. Pour finir, l’opération se solde par un échec ! Probablement conscientes du danger encouru, les forces de l’ordre ordonnent l’abaissement de la pelle, et finissent par débarquer manuellement notre camarade toujours inconscient.

Une fois au sol, il sera allongé jambes en l’air en position de sécurité par les gendarmes. Ceux-ci resteront près de lui longtemps alors qu’ilreprend lentement ses esprits. Au bout de longues minutes, on le verra réémerger et se redresser toujours encerclé par des dizaines de gendarmes.

Suite aux violences policières, l’acharnement judiciaire

Malheureusement notre camarade continuera de subir la vindicte policière, s’y ajoutera celle de l’institution judiciaire ! Sully est transféré à la gendarmerie de Saint-Nazaire où il est placé en garde à vue. Il est déféré le lendemain en comparution immédiate pour un chef d’inculpation hallucinant au vu des faits, et ne justifiant pas d’habitude de telles mesures, celui de rébellion. Rébellion d’un militant pacifique contre plus de 300 gendarmes suréquipés, le ridicule ne semble pas atteindre le pouvoir exécutif.

Au tribunal, Sully demandera un délai pour pouvoir consulter son dossier et préparer sa défense. Malgré une attestation d’hébergement et une promesse d’embauche dans la région, le tribunal choisira de le placer en détention jusqu’au procès, qui doit se tenir le 26 novembre. Plus d’un mois d’incarcération ! Le scandale judiciaire s’ajoute à la violence policière. Humiliation publique puis incarcération, voilà le sort que réserve les institutions à ceux et celles qui défendent le patrimoine commun, notre environnement.

Nous appelons à ne pas laisser faire et à dénoncer de telles méthodes dignes des systèmes totalitaires. La barbarie dont ont fait preuve les forces de l’ordre à l’égard de notre camarade doit être dénoncée et sanctionnée. Nous annonçons dès à présent qu’une plainte sera déposée pour rendre justice et dignité à notre camarade.

Une cagnotte en ligne est constituée pour l’aider face aux frais qu’entraînera pour lui cette affaire. Cotisez si vous le pouvez. Sully est d’origine populaire, il n’aura que le soutien que nous saurons lui apporter.

Surveillez la page facebook du Village du Peuple pour vous tenir informés des événements de soutien qui pourront être organisés d’ici le 26 novembre.

Soyons solidaires face à la répression et aux humiliations policières !

Soyons la vie qui se défend !

Comité de soutien à Sully

Appel à se rendre à la manifestation de soutien du 26 novembre

Jeudi 26 novembre, à 14h aura lieu le procès de notre camarade Sully.

Le rassemblement a été déclaré en préfecture par l’association NDDL Poursuivre Ensemble. Vous pouvez donc normalement venir sans craindre d’être verbalisé en imprimant et en remplissant cette attestation.

Nous appelons celles et ceux qui veulent lui manifester leur soutien à se rassembler à l’extérieur du Tribunal de Grande Instance de Saint-Nazaire ce jour-là.

Sully aura déjà fait un mois de détention ferme à l’issue de son arrestation. 1 mois pour « rébellion », face à 300 gendarmes suréquipés (sic !). Un mois ferme après avoir été pendu à une pelleteuse, à demi-conscient, devant les caméras. L’arrogance du pouvoir à dominer et humilier toutes formes de contestation, même les plus pacifiques, est incroyable !

Sully n’aura qu’un soutien : celui que nous saurons lui manifester. Le tort fait à un militant de la cause est un tort fait à tous. Si nous restons inactifs face à de tels comportements des forces de police, c’est un boulevard qui s’ouvre pour l’instauration d’un régime de terreur policière et judiciaire.

Sully doit être libéré sans délai ! Malgré les conditions difficiles actuelles, nous nous devons d’être là pour le soutenir et l’accueillir à sa sortie.

Solidarité avec tous les défenseurs du vivant !

https://expansive.info/Humilitation-violence-policiere-puis-incarceration-Relaxe-pour-Sully-2463
Banderole avec écrit « Soutient total pour zbeul general »

La Zad du Carnet soutient les actions lycéennes

[Du Carnet à nos lycées, ni le bac ni la bac]

Suite à la répression ultra violente des nombreuses actions des lycéen.ne.s qui réclament de meilleures conditions sanitaires pour continuer à étudier, nous avons décidé d’exprimer notre soutien. À Saint-Nazaire, les lycéen.ne.s ont violemment été attaqué.e.s. Deux ont été blessés, l’un par un tir de LBD au thorax et l’autre tabassé d’abord par un puis par une dizaine de membres des FDO.

Face au délire totalitaire de l’État qui tente d’étouffer nos révoltes, nous encourageons les lycéen.ne.s révolté.e.s à continuer la lutte.

Acabisous de la ZAD du Carnet