Les quelques lignes de l’articles de Reporterre semblent dures a croire tant les derniers moments on été dur. Dur d’accepter une victoire jamais celebrée, quand je garde tant de sequelles des moments traumatiques vécus a la ZAD.
Les réveils par les flics, par les fafs, les passages incessant de l’hélicoptère, les controles permanent pendant le confinement. La violence entre zadistes aussi, surtout.
Les deux dernieres années me font l’effet d’un long brouillard a errer sans perspective, de lieu de lutte en lieu lutte sans être capable d’y voir autre choses que les fantomes du passé. Incapable de revenir au monde réel après tant d’intensité, trop abimée pour me réimpliquer dans quoi que ca soit. Le sentiment amer d’avoir beaucoup donné dans le vide, et l’envie de pleurer a chaque fois que je passe devant le Carnet sans nous y voir. Comme si rien ne s’était passé.
Mais aujourd’hui on a gagné. Je le dis fierement, durement et le poing levé. Nique votre monde de merde, on vous aura tous. Patron, préfets, flics, journalistes, droitards du 44 et d’ailleurs, je vous emmerde tous. Vous et votre béton, vos emplois a la con, votre ordre et votre pouvoir. Votre projet de merde aura jamais lieu et on a prouvé une fois de plus que la lutte paye. Que les pavés et les barricades defendent nos vies plus efficacement que tous les bulletin de votes. Qu’on peut les faires trembler et les mettres en échec sans se trahir.
Aujourd’hui je vais mieux et la france s’embrase. Le pays vit au rythme de la grève générale, des manifs sauvages et nul ne sait qui va sortir vainqueur de la séquence en cours. Qu’importe, ne doutez jamais qu’on est toujours la, a bloquer vos boites de merdes et foutre le feu a vos boulevard. A soigner nos camarades blessées et nourrir les grévistes des piquets.
Compagnon.e.s on lache rien, jamais.
Au plaisir de vous recroiser dans la lutte